Publications en français (1986-2009)
La mine des Sarrasins, à Bramans (en collaboration avec Jean-Michel Machefert), Subterranea n°60, pp.129-132, 1986.
La grotte naturelle aménagée de la Basse-Chevrière (en collaboration avec Jean-Michel Machefert), Subterranea n°61, pp.21-24, 1987.
Les systèmes de défense dans les souterrains-refuges tourangeaux (en collaboration avec Jean-Michel Machefert), Bulletin de la Société Archéologique de Touraine, Tome XLI, pp.773-782, 1987.
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Le rôle des silos dans les souterrains-refuges tourangeaux (en collaboration avec Jean-Michel Machefert), Subterranea n°65, pp.22-25, 1988.
Les restes d'un souterrain aménagé, à la Fosse-Rouge, Subterranea n°70, pp.64-69, 1989.
Le souterrain-refuge de la Bourie, un souterrain inédit du Chinonais, Subterranea n°72, pp.147-155, 1989.
Le souterrain du château de Betz , Subterranea n°74, pp.43-50, 1990.
Complément à l'étude du souterrain-refuge de Balâtre, Loir-et-Cher, Subterranea n°76, pp.141-146, 1990.
Premiers commentaires sur le souterrain de l'église du Pin, Bulletin municipal de la commune du Pin, pp.5-6, 1990.
Le souterrain aménagé du Chillou, Subterranea n°80, pp.119-125, 1991.
La Bove de Neuville-sur-Touques (Orne), partie I (en collaboration avec Laurent Dujardin), Subterranea n°81, pp.3-13, 1992.
La Bove de Neuville-sur-Touques (Orne), partie II (en collaboration avec Laurent Dujardin), Subterranea n°82, pp.43-51, 1992.
Aménagements défensifs des souterrains-refuges de Touraine, in Archéologie du monde souterrain sous la direction de Stéphane Boutin, pp.49-54, éditions Bordessoules, 1993.
Le souterrain de Ruabourg (Loir-et-Cher), Subterranea n°88, pp.143-147, 1993.
Les souterrains-refuges; de France en Cappadoce, une même logique, in Patrimoine souterrain creusé, actes du Symposium international de Saumur sous le patronage de l'UNESCO, pp.40-49, 1993.
Résumé
La France recèle, notamment dans l'Ouest, de nombreux souterrains-refuges. Ces ouvrages creusés étaient conçus pour accueillir temporairement, lors des périodes troublées de l'histoire, un groupe humain et ses moyens de subsistance, tout en permettant sa protection. En Cappadoce, dans l'actuelle Turquie, il existe aussi des souterrains-refuges; leur taille gigantesque leur a valu l'appellation de "villes souterraines". En France et en Cappadoce, les réseaux diffèrent par leurs dimensions et leur mise en oeuvre; pourtant, ils répondent à la même nécessité et suivent la même logique, celle du souterrain-refuge.
Observations sur le développement et les moeurs troglophiles de Pelodytes punctatus (Amphibien anoure, Pélobatide) (en collaboration avec Hervé Thomas), Bulletin de la Société linnéenne de Bordeaux n°22(4), pp.199-205, 1994.
Résumé
Les auteurs confirment ici la tendance nettement troglophile du Pélodyte ponctué. Ce crapaud fut en effet trouvé en abondance dans plusieurs souterrains-refuges du Tarn (81). Auparavant, ils signalent quelques observations sur le cycle de vie de l’espèce, à partir de deux populations suivies sur deux mares phréatiques temporaires de la dune grise, au Verdon-sur-Mer (33).
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Nouvelles découvertes de souterrains aménagés dans la région de Bressuire, Bulletin de la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres, Actes du congrès de Bressuire (1993), 3ème série - Tome II - 2ème semestre, pp.307-326, 1994.
Résumé
Les souterrains aménagés du Centre-Ouest de la France se divisent en deux catégories principales : les souterrains-refuges et les souterrains annulaires. Nous présentons dans cette communication trois souterrains inédits de la région de Bressuire. Le souterrain annulaire de l’église du Pin apporte, grâce à l’étude du réseau, de son mobilier, de ses liens avec l’église et par sa datation, de nouveaux éléments pour la compréhension des souterrains annulaires en France. Le souterrain de la Combe vient grossir la liste des souterrains annulaires du Massif armoricain. Le souterrain aménagé du Plessis-Prévôt s’apparente à d’autres souterrains découverts dans la région, mais son utilisation demeure énigmatique.
Les cités souterraines de Cappadoce, L'Archéologue - Archéologie nouvelle n°11, pp.41-44, 1995.
Résumé
Au cœur de l’Anatolie, dans l’actuelle Turquie, la Cappadoce est connue pour ses églises rupestres et son troglodytisme multiséculaire. Dans cette contrée étonnante, les hommes ont aussi creusé la roche pour s’y réfugier. Le résultat : de gigantesques souterrains-refuges ; là-bas on les appelle les villes souterraines…
La Loire troglodytique, La Loire et ses terroirs n°17, pp.24-33, 1995.
Résumé
Au long de la Loire et alentour, la roche a été creusée de toute part. Creusement naturel sous l’action de l’eau, à l’origine de le formation des grottes et des gouffres, mais aussi creusement artificiel. Des sources à l’embouchure, le substrat rocheux, surtout lorsqu’il était calcaire, a subi les attaques successives des pics maniés au fil des siècles par des générations et des générations de troglodytes. Le résultat est un véritable gruyère atteignant en certains points, comme en Touraine ou en Anjou, une ampleur à peine imaginable. Ces innombrables cavités ont des fonctions variées. Ici l’on a extrait la pierre destinée à édifier châteaux et cathédrales, là le vigneron a aménagé une cave où futs et bouteilles vieillissent tranquillement. Ailleurs l’homme a construit sa maison sans toit ni murs, entièrement creusée dans la roche, plus loin il a aménagé d’étroites galeries piégées pour échapper aux pillards…
Les souterrains-refuges, Le Mois Scientifique Bordelais n°163, pp.1&4, 1995.
Les souterrains-refuges du Levant espagnol, L'Archéologue - Archéologie nouvelle n°19, pp.47-49, 1996.
Résumé
Un site troglodytique du Levant espagnol s’avère être l’équivalent des cluzeaux du Périgord, mais d’une tout autre ampleur.
Deux conceptions du grand souterrain-refuge villageois: Hiermont (Picardie - France) et Sivasa (Cappadoce - Turquie), Subterranea n°97, pp.2-10, 1996.
Résumé
Le souterrain-refuge de Hiermont dans la Somme ( France ) et celui de Sivasa en Cappadoce( Turquie ) sont tous les deux très étendus; leur développé dépasse la centaine de mètres. Ces deux réseaux sont des souterrains-refuges villageois destinés à accueillir la population entière d'un village de surface. Dans l'état actuel des connaissances, le nord de la France et la Cappadoce sont les deux seules régions au Monde où il existe des réseaux qu'il est à peine exagéré de qualifier de "villes souterraines". Une étude comparée de ces deux souterrains distants de 3000 km, abordant leur articulation générale, leur organisation défensive et le contexte historique de leur creusement, permet de mieux comprendre le phénomène souterrain-refuge. Face à une menace d'un même type, en des lieux et des époques différentes, des populations villageoises ont eu la même réponse. Il est intéressant de constater cette convergence tout en étudiant les variations existantes. Celles-ci traduisent deux approches différentes dans la conception d'un souterrain-refuge villageois, approches dictées par le passé culturel des maîtres d'ouvrage, par le mode de vie des occupants et par les contraintes du milieu naturel.
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La chapelle Saint-Amador (Sougé - 41), un exemple unique de circumambulation souterraine autour d'une chapelle troglodytique, Subterranea n°98, pp.54-60, 1996.
Etude d'un souterrain espagnol et apport de l'entomologie, cluzeau de falaise de Bancal Redo, Alfafara, province d'Alicante (en collaboration avec Jean-Bernard Huchet), Bulletin de la Société linnéenne de Bordeaux n°24(3), pp.111-129, 1996.
Résumé
Dans le Levant espagnol, il existe une concentration étonnante de souterrains-refuges d'un type particulier, les cluzeaux de falaise. L'étude inédite du site de Bancal Redo révèle un ouvrage pouvant accueillir une petite communauté et ses moyens de subsistance. Afin de mieux comprendre la fonction de certaines cavités, une étude entomologique a été pratiquée à partir d'un prélèvement de sédiment dans une salle. L'analyse des restes d'insectes ne s'oppose pas à l'hypothèse première résultant de l'analyse architecturale.
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Le souterrain-refuge de La Roche (Sarthe), Subterranea n°99, pp.98-102, 1996.
Les Covetes dels Moros, un cluzeau de falaise communautaire du Levant espagnol, Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord, tome CXXIV, pp.63-89, 1997.
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Les cluzeaux de falaise du Levant espagnol, Subterranea, Actes du XIXème congrès de la SFES (1996), pp.67-78, 1997.
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Le phénomène souterrain annulaire dans le Blésois - Un ouvrage majeur : le souterrain annulaire de l'église de Vineuil (Loir-et-Cher), Subterranea, Actes du XXème congrès de la SFES (1997), pp.67-72, 1998.
Résumé
Des recherches récentes, basées sur l'exploitation d'une bibliographie ancienne, ont permis, ces cinq dernières années, de mettre en évidence l'existence du phénomène souterrain annulaire dans le Loir-et-Cher, entraînant ainsi l'extension au nord de l'aire de répartition connue des souterrains annulaires. Cette communication est l'occasion de faire le point sur les recherches effectuées à ce sujet et de présenter le dernier de ces réseaux redécouvert : le souterrain annulaire de l'église de Vineuil. Signalé par l'abbé Hardel en 1884, ce réseau était en passe d'être oublié et comblé. Son exploration dans des conditions difficiles a permis d'en lever le plan. La superposition de ce plan avec celui de l'église de surface met en évidence la liaison intime du souterrain et de l'église, ce qui en fait le deuxième souterrain annulaire lié à une église actuellement connu en France, et le troisième en Europe. L'analyse architecturale du réseau montre sa parenté typologique avec le souterrain annulaire voisin de Ruabourg. L'étude historique et architecturale de l'ensemble église-souterrain permet de disposer d'éléments supplémentaires pour sa compréhension et sa situation dans le temps.
Le souterrain aménagé du Cluzeau à Lathus-Saint-Rémy, Mémoires de la Société des Antiquaires de l’Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série – tome XII, pp. 59-72, 1er trimestre 1998.
Résumé
Le château du Cluzeau-Bonneau se situe aux confins du Poitou et du Limousin, sur la commune de Lathus-Saint-Rémy. Parmi les vestiges de cette forteresse médiévale (XIIème-XVème s.) se trouve un important souterrain aménagé très bien conservé. L'étude et l'analyse architecturale de ce réseau montrent qu'il s'agit d'un souterrain de forteresse dans lequel sont combinées des zones utilitaires (stockage / cave) et des zones refuges liées à la défense de la forteresse.
La superposition des plans du souterrain et de la forteresse de surface, l'analyse historique des remaniements qui ont affecté cette dernière et de leur influence sur le réseau souterrain, ainsi que l'étude des céramiques retrouvées in situ permettent de proposer une reconstitution de la genèse, de l'évolution et de la fonction de cet ouvrage imposant qui témoigne de l'importance de la forteresse du Cluzeau-Bonneau au Moyen Age.
Les souterrains de Vendée, Loire-Océan Magazine n°4, pp.34-39, 1999.
Le souterrain-refuge de l'Ecusseau (86), Subterranea n°111, pp.66-72, 1999.
Résumé
Le souterrain de l'Ecusseau a été redécouvert au début des années 90 et restait jusqu'alors inédit. Localisé dans le Châtelleraudais, il présente un développé d'environ 70 m, comprend 6 salles principales, 2 réduits, 1 silo, des puits d'extraction et 2 goulots. L'analyse de ces aménagements et de l'organisation générale du réseau permet de le classer dans la catégorie des souterrains-refuges. La comparaison avec les autres souterrains-refuges connus dans cette région permet de proposer comme datation le XIIIème ou le XIVème siècle.
Le phénomène des souterrains-refuges en Touraine ; un ouvrage inédit : le souterrain des Goupillères, Bulletin de la Société Archéologique de Touraine, Tome XLV, pp.829-849, 1999.
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Les souterrains-refuges, demeures de l'Anjou, Anjou Magazine n°48, pp.18-26, 2000.
Le souterrain-refuge de la Lézilière (86), Subterranea n°115, pp.69-75, 2000.
Résumé
Le souterrain de la Lézilière a été découvert au début des années 90 et restait jusqu'alors inédit. Localisé dans le Châtelleraudais, il présente un développé d'environ 50 m, comprend 4 salles actuellement accessibles, 4 grands silos retirés dans les parois de ses couloirs, des puits d'extraction, 2 goulots et 2 trous de visée. L'analyse de ces aménagements et de l'organisation générale du réseau permet de le classer dans la catégorie des souterrains-refuges. Des traces nettes de remaniements et de surcreusements permettent par ailleurs de supposer que ce réseau possédait initialement une défense passive, transformée, dans une deuxième phase d'utilisation, en défense active. Ces éléments ainsi que la comparaison avec les autres souterrains-refuges connus dans cette région permettent de proposer un creusement et une première phase d'utilisation au XIIIème ou au XIVème siècle, suivis de remaniements et d'une seconde phase d'utilisation plus tardive, au XVème voire au XVIème siècle.
L’art des carrières, La Loire et ses terroirs n°41/42, pp.38-43, 1/2002.
Le troglodytisme en Ethiopie (en collaboration avec H. Klose et L. Stevens), Subterranea, Actes du XXIIème congrès de la SFES (1999), pp. 49-79, 2002.
Résumé
Cette publication est l’occasion de présenter la mise en commun des observations effectuées en 1997 lors d’un périple en Abyssinie et au Tigré ainsi que lors d’un séjour de plusieurs mois dans ce pays au riche patrimoine troglodytique. Après un rappel historique succinct sur l’origine du Christianisme dans ces régions, les différents types d’églises rupestres seront décrits avec de nombreux exemples. Ensuite, un chapitre sera consacrée au site majeur de Lalibela, la « Jérusalem noire », dont les monuments sont inscrits au patrimoine mondial par l’UNESCO. Le cas particulièrement instructif d’Adadi Maryam (et son fonctionnement religieux), située au sud d’Addis Abeba sera ensuite développé. Puis les tombes rupestres préchrétiennes d’Axoum seront évoquées avant de conclure sur la place particulière du troglodytisme dans cette région et des réflexions générales.
Les graffiti dans les souterrains et les carrières souterraines du Val-de-Loire, Actes des "Premières Rencontres Graffiti anciens" à Loches en Touraine (2001), pp. 89-100, ASPAG, 2002.
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Troglodytes du Val-de-Loire, 303 Arts, Recherches et Créations n° 75, pp. 110-115, 4ème trimestre 2002.
Quelques commentaires sur le souterrain annulaire du Chézeau, Subterranea n°125, pp. 12-14, 2003.
Résumé
Suite à la découverte du souterrain du Chézeau en 2000, les deux auteurs ont également été amenés à étudier en profondeur ce souterrain qu’ils ont présenté partiellement dans le livre « Souterrains et croyances ». Dans cet article, ils détaillent quelques caractéristiques de ce souterrain et le replacent dans le cadre plus général des souterrains annulaires en France. Ils terminent par un passage en revue des diverses interprétations concernant les souterrains annulaires.
Des souterrains-refuges de l’ouest de la France datés des XVe-XVIe siècles grâce à leurs tuyaux d’aération, Subterranea n°132, pp. 100-107, 2004.
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Souterrain annulaire de l’église du Pin (Deux-Sèvres). Une datation au carbone 14 pour le comblement de l’accès situé sous la nef, Subterranea n°132, pp. 108-114, 2004.
Les souterrains-refuges en France, Dossiers d’Archéologie n°301, pp. 6-11, mars 2005.
Résumé
En 1923 paraissait la première étude de synthèse sur le phénomène des souterrains-refuges en France. Adrien Blanchet découvrait un monde largement ignoré et avait conscience "de dégager une branche naissante de l'archéologie". Quatre-vingts ans plus tard, les travaux de ses successeurs, pour la plupart regroupés au sein de la Société Française d'Etude des Souterrains, permettent de réaliser l'ampleur du phénomène de société qui vit se développer, lors de certaines périodes troubles de notre histoire, le creusement à grande échelle, dans les campagnes du nord, du centre-ouest et du sud-ouest de la France, de souterrains conçus pour abriter la population et ses moyens de subsistance tout en lui permettant de se défendre le cas échéant.
Cappadoce, les villes souterraines, Dossiers d’Archéologie n°301, pp. 68-71, mars 2005.
Résumé
Au cœur de l'Anatolie, en Turquie, la Cappadoce est mondialement connue pour ses paysages fantastiques et les multiples sites rupestres qu'elle abrite. Cependant, à côté des habitats troglodytiques perçant le flanc des vallées ou creusant les cheminées de fées, des monastères et des églises rupestres inscrites au patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO, sous les villages ou à proximité immédiate, ont également été creusés des monuments plus discrets mais essentiels pour appréhender l'histoire de la région : de gigantesques souterrains-refuges que l'on appelle là-bas les villes souterraines.
Le souterrain-refuge de l’église de Lentillac, Sousceyrac d'hier à aujourd'hui n°20, pp. 29-33, 2005.
Le souterrain de la Daunière en Vendée - Une étonnante ressemblance avec les souterrains du Ségala, Subterrane'Actes du XXVIème congrès de la SFES (2003), pp. 23-28, 2005.
Résumé
Situé dans le nord du département de la Vendée, le souterrain de la Daunière a été dégagé ces dernières années par une équipe de bénévoles en relation avec l'association Lucus. Il s'agit d'un petit souterrain aménagé creusé dans le coteau dominant la Boulogne, à proximité immédiate du hameau de la Daunière. Sur le haut du coteau, près d'habitations ruinées, un couloir étroit, aménagé en escalier, s'enfonce dans les schistes qui constituent le coteau pour conduire, après une belle feuillure ayant autrefois accueilli une porte, dans une unique salle oblongue. A l'autre extrémité de cette salle, une ouverture donne sur une tranchée creusée à ciel ouvert dans le flanc du coteau et pourvue d'un drain au sol. La structure et l'organisation de ce petit souterrain aménagé sont tout à fait similaires à celles des souterrains aménagés d'un type particulier rencontrés dans le Ségala (Tarn). De plus, ce cas n'est pas isolé, nous étudions actuellement d'autres souterrains dans la région des Lucs-sur-Boulogne présentant également des caractéristiques typologiques rappelant les ouvrages du Ségala.
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Un souterrain annulaire transformé en souterrain-refuge, la Blanchonnière, Subterranea n°147, pp. 68-76, 2008.
Résumé
Le souterrain de la Blanchonnière a été découvert lors des labours, en novembre 2007 et restait jusqu’alors inédit. Localisé dans la Beauce, au nord de Blois, il présente un développement d’environ 50 mètres comprenant un couloir annulaire, 2 grands silos retirés dans les parois de ses couloirs, un puits d’extraction, 4 trous de visée. L’analyse de ces aménagements et de l’organisation générale du réseau permet de la classer à la fois dans la catégorie des souterrains annulaires et dans celle des souterrains-refuges. Des traces nettes de remaniements permettent par ailleurs de supposer que ce réseau était initialement un souterrain annulaire, transformé, dans une seconde phase d’utilisation plus tardive, au XVe voire au XVIe siècle, en un souterrain-refuge à défense active.
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